Voilà la suite de ma dernière histoire. J'y fait référence à certains RP de ces derniers temps (comme le retour d'Atlas dans la guerre avec Arctur cryogénisé). Attention, c'est un peu long (même si, avec l'histoire de Blacknight, on est habitués). :-)
La nuit était tombée depuis longtemps sur le continent principal de la planète Ielemonr. Malgré tout, les bâtiments industriels, en particulier les terraformeurs, étaient constamment en marche. C’était au bureau du dernier étage de l’usine de nanites de la planète que le général Ozzie avait rassemblé le conseil cette fois-ci.
Les discussions étaient sur le point d’arriver à leur terme lorsque les portes du bureau s’ouvrirent avec grand bruit. Un homme y pénétra dans la salle. Tout le monde tourna les yeux vers le visiteur, et quand celui-ci retira sa cape, les membres du conseil purent le reconnaître immédiatement. Il n’y avait qu’un homme dans la galaxie avec des longs cheveux roux aussi foncés ; le général Alvis.
Ce dernier prit immédiatement la parole.
« Mille excuses, dit-il. Mais mon voyage a été plus long que prévu. Et j’ai pris du temps avant de trouver le lieu de réunion de cette fois-ci.
— C’est tout à fait normal, répondit Ozzie. La discrétion est de mise, ces temps-ci. Mais… vous avez l’air épuisé, Alvis. Asseyez-vous, et racontez-nous ce qui s’est passé au cours de votre mission. »
Alvis ne se fit pas prier, et prit place en face d’Ozzie, sur un siège qui sortit du sol par un mécanisme de l’usine. Le général aux cheveux rouges s’empressa donc de prendre la parole.
« Ma mission était de retrouver Nanasse, ce prisonnier qui avait été envoyé au fin fond des geôles de la neuvième galaxie. Or je suis arrivé trop tard. Le plan que j’avais mis en place pour le faire évader a échoué pour la simple et bonne raison que Nanasse avait été exécuté peu avant mon arrivée.
— Exécuté, s’exclama Ozzie ! Mais… Lord Magus était pourtant convaincu qu’il était encore vivant !
— Apparemment, ceux qui sont responsables de sa captures ont fini par se rendre compte qu’il n’avait plus rien à leur révéler. N’ayant plus besoin de lui, ils l’ont donc tué avant qu’un membre de l’alliance des Ombres puisse le retrouver. »
La salle commença à devenir bruyante, des exclamations se faisant entendre de part et d’autre de la table du conseil. Mais quand Alvis ouvrit la bouche pour poursuivre son récit, tout le monde se tut immédiatement.
« La situation est plus grave que lors du dernier conseil, continua-t-il. Nanasse est mort, et nos espions ont également rapporté la nouvelle de la mort de Lloyd Irving. Ces deux anciens membres de l’alliance étaient les seuls qui pouvaient nous permettre d’en savoir plus sur le complot qui est en train de se préparer contre l’empire des Ombres.
— Avons-nous des nouvelles du front, demanda Ozzie ?
— Pas une seule. C’est d’ailleurs inquiétant. Nul ne sait quelle est la situation de Lord Fëanor et de Mika. Même Lord Atlas, qui est revenu afin d’apporter un soutien supplémentaire à l’alliance, ne peut pas en dire grand chose.
— Les informations de Lord Blacknight ne sont pas suffisantes actuellement pour en savoir plus. Mais il a prévenu l’alliance qu’il comptait envoyer un rapport plus complet dans les prochains palendrax.
— Bien. Mais dites-moi… quels ont été les objets des discussions à ce conseil, puisque je n’ai pas été présent pendant sa durée ?
— Nous avons principalement parlé de la disparition de Lord Bolok. Aucune information précise ne nous est parvenue de l’empire de Natelle.
— Quoi ? Lui aussi a disparu, s’exclama Alvis ? Je crains le pire. Qu’en pense Lord Magus ?
— Mais, Alvis… Nous espérions justement que vous nous apporteriez des informations à son sujet. Lord Magus n’a plus donné signe de vie depuis son départ vers la planète mère des Sha’rens, à bord du Trillénium.
— Comment ? Mais c’est impossible ! Son absence n’a jamais été annoncée par l’empire des Ombres ! »
À ce moment précis, toutes les lumières de la salle s’éteignirent. Le système de sécurité enclencha la fermeture des portes et des fenêtres.
« Comment, s’exclama Ozzie ? Nous sommes pris au piège ! Qui est responsable de… »
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase. L’écran géant, qui se trouvait face à la table du conseil, s’alluma. Tous se tournèrent en sa direction. Le visage sombre qui venait d’y apparaître n’était autre que celui de Magus.
« Parfait, dit ce dernier. Je ne pensais pas qu’il serait aussi facile de se débarrasser des plus gênants généraux de l’empire en même temps.
— Lord Magus, s’écria Alvis… C’est impossible ! Vous êtes donc celui qui est responsable du complot !
— Alvis, tu es vraiment stupide, répondit l’empereur intergalactique. Le remarquer maintenant n’a plus aucune utilité. Oui, c’est moi qui ai tué Nanasse et Lloyd Irving. Oui, c’est moi qui ai organisé la capture de Bolok. Oui, c’est moi qui empêche les informations de parvenir du front.
— Espèce de traître ! Comment avez-vous pu poignarder ainsi dans le dos vos amis ? Et surtout, où êtes-vous ? Où vous cachez-vous ?
— Si ça peut être de la moindre importance pour toi… Je suis dans la dixième planète que je contrôle, la planète Felaron. Protégé comme je le suis, la flotte de tout l’empire ne pourrait pas m’arrêter.
— Si c’est ce que vous pensez, lança Alvis ! »
Sondain, il sortit de ses vêtements un petit ordinateur, qu’il s’empressa d’ouvrir. L’engin s’alluma instantanément.
« Ainsi tu penses avoir une chance contre moi, Alvis. Très bien, envoie toute la flotte vers les coordonnées que tu peux capter en retraçant la conversation. Envoie tous les vaisseaux à travers les tunnels de l’hyperespace, et nous verrons si tu fais le poids.
— Taisez-vous ! Vous ne savez rien de la flotte que j’ai constituée ! Ni des vaisseaux de mercenaires qui l’accompagnent ! Seules quelques ordres suffisent, lancés à travers cette petite machine, et vous serez ramené enchaîné sur Wonhnaf, où vous serez torturé jusqu’à ce que vous nous révéliez tout ce que vous savez !
— Eh bien si tu es aussi sûr de toi, qu’attends-tu ? Je savais que je devrais te combattre au moins une fois. Je t’ai attendu jusqu’ici, Alvis. Maintenant, le temps est venu de mettre fin à cette attente. »
Mais déjà, Alvis programmait les ordres sur sa petite machine. Il ne fallut qu’une minute pour que la flotte la plus impressionnante jamais constituée par un général s’envole de Wonhnaf. Mais pourtant, Magus resta serein. Il semblait même légèrement amusé.
Quelques minutes d’angoisse passèrent dans la salle. Ceux qui n’avaient pas les yeux rivés vers le petit ordinateur d’Alvis regardaient avec effroi le grand écran ou on voyait toujours Magus impassible. Finalement, Alvis s’écria :
« Le moment de l’impact est arrivé ! Préparez-vous à payer pour vous crimes… pseudo empereur ! »
Attaquant Alvis (3:329:4)
Armes: 250% Bouclier: 200% Coque: 150%
Ch.léger : 1 000 000
Ch.lourd : 500 000
Croiseur : 250 000
V.bataille : 125 000
Bombardier : 50 000
Destructeur : 10 000
Rip : 1 000
Défenseur Magus (10:872:13)
Armes: 300% Bouclier: 300% Coque: 250%
Croiseur : 10 000
V.bataille : 500 000
Bombardier : 100 000
Destructeur : 100 000
Rip : 5 000
Missile : 1 000 000
L.léger. : 1 000 000
L.lourd : 1 000 000
Can.Gauss : 100 000
Art.ions : 25 000
Lanc.plasma: 50 000
P.bouclier: 1
G.bouclier: 1
Après la bataille...
Défenseur Magus (10:872:13)
Croiseur : 9 042
V.bataille : 485 203
Bombardier : 97 258
Destructeur : 97 293
Rip : 5 000
Missile : 612 186
L.léger. : 615 989
L.lourd : 770 801
Can.Gauss : 95 831
Art.ions : 21 881
Lanc.plasma: 48 641
P.bouclier: 1
G.bouclier: 1
Attaquant Alvis (3:329:4)
Détruit
Le défenseur a gagné la bataille !
« Quoi, s’exclama le général ! C’est impossible !
— Il est temps pour toi de comprendre que tu t’opposes à quelqu’un d’invincible. Bien, je ne perdrai plus de temps. La mort est maintenant la seule chose que vous pourrez rencontrer. »
L’écran s’éteignit aussitôt. La stupéfaction était tellement à son comble qu’un certain moment s’écoula avant que le silence ne soit rompu. Finalement, Ozzie prit la parole.
« Que compte-t-il faire ?
— Si l’on en croit ce qu’il vient de dire, nous serons morts dans peu de temps. Magus a le contrôle sur toutes les infrastructures de son empire. Il a certainement lancé un système d’autodestruction de l’usine.
— C’est impossible ! Il agira sûrement d’une manière plus discrète !
— En effet, répondit Alvis qui venait de remarquer un signal d’alerte sur son ordinateur. Dans peu de temps, le dernier étage de l’usine va être envahit par un gaz mortel. Il ne faudra que quelques milliers de stastx pour que les portes scellées fondent sous son effet, et que nous soyons tous asphyxiés. »
En effet, quelques minutes plus tard, les portes commencèrent à ployer. Se sentant perdus, les membres du conseil baissèrent tous la tête en fermant les yeux. Mais tout à coup les fenêtres furent détruites dans une grande explosion. Tous tournèrent la tête et purent voir un vaisseau. Le sas de l’engin s’ouvrit, et se rapprocha le plus possible de la fenêtre. Sentant que c’était leur dernière chance, tous se dirigèrent vers le sas, et pénétrèrent à l’intérieur du vaisseau. Le sas se referma ensuite, et l’engin volant reparti vers le ciel.
« Êtes-vous tous sains et sauf, demanda le pilote ?
— Attendez, dit Alvis… Je vous connais ! Seriez-vous… Arctur ?
— C’est bien moi. Je serais bien arrivé plus tôt, mais la mission a été plus longue que prévu à mettre en place. Il faut dire que je n’ai été décryogénisé par Atlas que très récemment.
— Dans ce cas, si cela ne vous dérange pas, nous aimerions quelques explications.
— C’est normal. J’ai été envoyé par Atlas, qui lui-même a agit sous la demande de Magus. Sachez que la personne qui a voulu vous tuer, et à qui vous venez de parler, n’était qu’un imposteur.
— Comment ?
— Magus avait installé dans toutes les infrastructures de son empire une intelligence artificielle, nommée Dreamless. Ainsi, il avait moyen de mettre son empire sous contrôle pendant ses longues périodes d’absence. Mais Dreamless a été reprogrammée. Par qui, nous ne le savons pas. Mais toujours est-il que cette intelligence a créée une image informatique de Magus, en tout points semblable au vrai. C’est ainsi qu’elle a pu s’infiltrer dans l’alliance des ombres et acquérir des informations totalement secrètes.
— La situation est donc beaucoup plus grave que nous le pensions.
— En effet. Surtout que nous n’avons actuellement pas les moyens de lutter contre Dreamless. Nous n’avons pas d’autre choix que de laisser l’empire de Magus sous le contrôle de cette machine pour l’instant. Pour l’heure, je vous conduis à Atlas, Fëanor et Mika. Votre aide dans la bataille actuellement menée contre les Sha’rens ne sera pas de trop.
— Attendez… Dites-nous simplement une chose. Savez-vous où est Magus ? »
Arctur mit un certain moment avant de répondre.
« Non, finit-il par dire. »