J'ai mis beaucoup de temps à trouver ce titre ci. Le chapitre en soi ne fait pas avancer l'histoire plus que ça. Je n'ai pas eu le temps de comparer avec le premier chapitre (Contact.) J'espère donc qu'il n'y a pas d'incohérences. La logique voudrait que je fusionne ça avec "Around the world". Je viens de me rendre compte que j'avais aussi promis une suite après "Join the journey". J'y repenserai si je trouve du temps car ça me donne quand même de bonnes bases.
« Il y a un peu plus de 900 ans, une grande guerre éclata pour une obscure raison entre toutes les planètes sans aucune exception de Sast-West. Elle opposa deux grands clans, les Otagi et les Perce. Ceux qui au début se disaient neutres étaient tôt ou tard pillés par l’un des deux camps.
Les Otagii étaient un peuple de marchands qui vivait et vendait dans tout l’octant de galaxie qu’est Sast-West. Leur planète d’origine était une immense planète très proche de son étoile. Sa taille était une des raisons pour lesquelles elle fut colonisée, mais le second facteur était le fait qu’elle possédait diverses ressources minières. Après deux siècles de vie paisible en tant que planète d’escale, Otagio commença à remplir la fonction pour laquelle la planète avait d’abord été colonisée. Elle devint un port de commerce.
Il était tout à fait normal qu’Otagio garde cette seule fonction car sur toute la surface de la planète, il n’y avait aucune possibilité autre que de devenir marchand. Les rares écoles n’offraient pas la possibilité d’accéder à de grandes écoles autres que dans le commerce. C’est ainsi que tous ceux qui restaient devenaient inévitablement marchands, et rares étaient ceux qui pouvaient partir car les familles ne souhaitaient que rarement financer une autre carrière que celle de marchand. C’est donc à partir de cet instant que le nom d’ « Otagio la marchande » commença à se répandre dans Sast-West.
En un siècle, la région était sous leur domination commerciale. Ils possédaient leurs propres vaisseaux de colonisation, ils prospectaient partout. Ils mettaient certaines planètes en veille, le temps de les rendre à nouveau exploitable. Ils produisaient tout et avaient même un membre permanent au siège de l’alliance. Enfin, ils possédaient leur propre armée.
L’armée était composée d’anciens mercenaires et le gouvernement d’Otagio vendait les services de l’armée selon un système similaire à celui de mercenariat. Ils participaient à tous les conflits interplanétaires et internationaux. Ils avaient toujours les meilleurs armes et étaient toujours du côté des plus riches et donc le plus souvent se mettaient à dos les plus pauvres et gagnaient de nouveaux clients parmi les plus riches.
Les Otagii finançaient aussi de nombreux projets scientifiques dont les plus importants étaient la propulsion en hyperespace et l’accélération du temps. Le premier pour réduire de plus en plus leur temps de voyage et le second pour diminuer le temps de pause offert aux planètes périodiques. Toutes ces améliorations retombaient sur la galaxie et les Otagii étaient considérés comme les bienfaiteurs de Sast-West.
En parallèle, un phénomène différent se développait. Certaines planètes et nations battues par des armées alliées aux Otagii s’allièrent sous une même bannière sous le nom de Perces. Leur but était de pouvoir vivre en autarcie sans aucun rapport avec les Otagii, allant même jusqu’à rompre tous contacts avec l’Alliance elle-même.
Au début, ce mouvement était si mineur qu’il ne pouvait pas durer aux yeux de la plupart des nations. Pourtant, de mois en mois, d’années en années, leur nombre augmentait, les Perce devenaient de plus en plus nombreux. Ils réussirent en peu de temps une complète autarcie. Plus aucun lien n’existaient plus entre les alliés Perce et l’Alliance.
S’ensuivit un siècle durant lequel nul ne sut rien sur les actions des Perce. C’était le calme avant la tempête, le siècle noir.
Dans les régimes Perce, le peuple perdait tout contact avec l’extérieur et il n’y avait pas droit. Ainsi, après l’entrée d’un monde dans l’alliance Perce, les réticents avaient le droit de partir, aux frais de l’Etat, vers n’importe quelle planète qu’il choisirait parmi une longue liste. C’était ainsi que les Perce gardaient leurs secrets aux yeux de leurs « ennemis.»
Durant le siècle noir, trois générations naquirent et parmi les membres de celles-ci, certains rêvaient d’ailleurs, mais ils en savaient trop pour être autorisés à quitter les mondes alliés aux Perce. Ainsi, soit ils se résignaient à rester dans le cercle des mondes, soit ils se rebellaient et finissaient leur vie dans une prison.
C’est au début du siècle suivant que tout changea, tout arriva, rien n’aurait pu être comme avant après cela. Les Perce contactèrent l’Alliance pour que de différents groupes d’ambassadeurs se rencontrent dans une station spatiale mobile aux frontières de Sast-West et de Worth-West. Le but de la manœuvre était selon leurs dires de rétablir de nouvelles connexions pour échanger les technologies découvertes par chaque camp pendant l’autarcie. Et ils disaient vrai. La station choisie fut la vieille ASS14.
Parmi les technologies offertes, il y en avait de belles, surtout des belles qui ne servaient pas à grand-chose. Mais, certaines se démarquaient. Parmi elles, l’Omen, qui associé à un générateur de n’importe quelle énergie, change de forme selon la vague d’énergie envoyée. Elle avait été découverte par les Perce sur une planète dont ils ne voulaient rien dire. Certainement située dans une zone interdite. L’énergie solaire était l’une de celles qui avaient le plus d’effet sur l’Omen.
La matière devint vite un produit de masse pour les Alliés comme il l’avait été autrefois pour les Perce. Cela scella la nouvelle union entre les Alliés et les Perce.
C’était à peu près 50 ans avant la guerre. C’est à partir de ce moment que tout se précipita. L’Omen produisait lors de violentes éruptions solaires une énorme énergie équivalente au nucléaire. Cela avait détruit en quelques temps bon nombre des Perce et se sentant près de la fin, car ils ne pouvaient évacuer tout l’Omen devenu trop lourd après extension, ils décidèrent d’entraîner avec eux ceux qu’ils considéraient encore comme des ennemis mortels.
Après les cinquante années de tensions, la guerre éclata. Nous n’en avons vu que le début. Nous avons fui. Nous étions des scientifiques Perce depuis le début persuadés des bons côtés de l’Omen. Nous faisions partie d’un petit groupe de rebelles dont le seul but était de vivre en paix sans lien avec le gouvernement propagandiste qui incitait à la haine contre les Alliés. Nous avons ramené avec nous assez d’Omen pour en faire un vaisseau.
Nous ne savons donc pas quel camp a gagné cette guerre.
En tant que descendant et premier à être entré ici en 800 ans, ton destin est de le détenir. »
-Quoi, répondit Arctur, je ne comprends pas, j’entre ici et j’ai un vaisseau, je n’y comprends rien. Vous dîtes en plus que je suis votre descendant après 800 ans, mais, je ne suis même pas de cette planète et vous n’avez certainement pas 800 ans. Bien sûr, vous êtes vieux et croulant, mais pas à ce point.
-Eh bien, si tu n’es pas de cette planète, c’est ennuyeux, mais, par rapport à mon âge, c’est un peu plus compliqué. J’ai dès les premières heures du voyage vers cette planète été cryogénisé. Mon vieillissement a donc ralenti. C’est ton entrée dans la tour qui m’a réveillé et j’ai reçu certaines informations grâce à ces écrans là derrière moi.
-Tout de même, vous m’offrez un vaisseau et je ne sais même pas piloter.
-C’est prévu. Par ailleurs, l’Omanie ru, le vaisseau en question n’est même pas sur cette planète. Il y a juste un vaisseau de relais auto-pilotable qui t’emmènera vers la planète en question Shuntai.
-Je suis d’accord. D’accord pour partir à l’aventure. Mais qu’allez vous me demander en échange ? Car, il y a forcément quelque chose.
-Il n’y a rien. Notre but était de pouvoir donner l’Omanie ru à un être qui n’aurait eu aucun lien avec l’alliance, après l’ère de guerre. Tu es celui qui a ouvert la porte tu es donc cet être. Tu partiras quand tu voudras. Tu fais ce que tu veux.
-Je pars dès que je peux, mais avant, je dois faire quelque chose d’important.
-Marquer ton nom dans l’océan.
-Oui, dit Arctur dubitatif.
-Tu manqueras à beaucoup de personnes. D’ailleurs, elle arrive.
-Qui ça ?… Non, pas grand-mère !
-Si.
-Elle était donc au courant.
-Tous ceux qui ont plus de 50 ans et qui pourraient difficilement faire le voyage sont mis au courant par les autres.
-Et je suppose qu’ils doivent garder le silence.
-Oui.
L’ascenseur descendit puis quelques minutes plus tard, l’aurore boréale laissa apparaître une vieille dame.
Si jamais vous lisez ces petits essais, postez. Non vous n'êtes pas sur un blog. C'est juste qu'à part Blacknight, je ne reçois pas beaucoup d'encouragement. Enfin, quoi qu'il arrive, je continue pour mon plaisir personnel. Mais les critiques (bonnes ou mauvases) aident à se faire une idée.