Voilà ce qui a été posté sur Shadow writer, un forum à l'agonie, magus et moi-même ayant été les seuls à y passer ce mois-ci.
Voilà,je m'étais proposé de poster les chapitres chaque dimanche, mais déjà la semaine dernière, je me demandais, mais Gosh (j'ai jamais compris ce que ça voulais dire, mais ça sonne comme God, donc je pencherais pour bon dieu!) pourquoi donc le dimanche, le hasard, réponse que j'ai trouvé à ce moment là me plaisait assez. Maintenant que j'y pense, avant quand j'écrivais, je postais le mercredi ou le dimanche car j'avais le temps de paufiner tout ce que j'avais mis sur le tas. Tout ça pour dire, que sur ce projet, je posterai les chapitres le vendredi, j'aurai le temps de paufiner pendant l'après midi et je n'aurai pas de raison de quitter ma table de travail pendant le week-end, fini les "Oh! je Dois Absolument écrire ça!!"
Le projet en lui-même sera mon dernier avant longtemps, je me rends compte au fil de la lecture de Jojo's Bizarre Adventure que je suis nul et pitoyable, pas assez construites mes histoires, comportements inélaborés. Mais, je tiens beaucoup à ce projet pour la simple raison que j'aime raconter des histoires (dans tous les sens du terme) et que si je m'arrêtais,il n'y aurai plus de sens à ma vie.Quand je dis histoires, je parle aussi des démonstrations mathématiques vu que c'est la carrière que je me réserve.« Il y a ce sentiment, celui de ne faire qu’attendre, mais de ne rien attendre, car rien n’arrive et on commence à se demander si finalement quelque chose arrivera. Cependant, on sait qu’il est inutile de supposer car on ne peut aller au devant de la chose si extraordinaire qu’on attend. Alors, on relativise, on se dit : « Et puis zut ! » et on vit l’attente en essayant d’en profiter le plus : être le meilleur dans ce qu’on fait, vivre tous les jours comme le dernier, repousser toujours plus loin ses limites… Il reste cependant toujours l’attente de quelque chose de mieux. Car c’est ça la conscience, c’est le rêve. »
Un peu long ce premier chapitre en lui-même pour la simple raison que je ne l'ai pas écrit en respectant une longueur précise mais plutôt en ayant déjà des semaines auparavant décidé ce que j'allai y mettre. Enfin ça a bien changé par rapport à la moitié de page Word originelle mais l'idée reste la même. Enfin, il n'y a pas d'idée, juste que je cherche à créer un personnage et une histoire autour de lui incroyablement élaborée. Sinon, le premier chapitre, le second, jusqu'au quatrième, c'est à dire les 4 dont je connais à peu près l'histoire se mêleront inextricablement, pour créer un mystère dont les réponses ne sont pas si importantes que ça sauf pour les personnages. Mais l'intérêt que personnelement j'y trouve c'est cette idée que quelqu'un, je ne dévoile pas encore qui, car je n'ai rien imaginé pour cette personne,... qu'elle puise dire, réveille toi, au héros, tourne la tête, tu comprends pas, j'avais prévu que tu ferais ça.
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« Il y a ce sentiment, celui de ne faire qu’attendre, mais de ne rien attendre, car rien n’arrive et on commence à se demander si finalement quelque chose arrivera. Cependant, on sait qu’il est inutile de supposer car on ne peut aller au devant de la chose si extraordinaire qu’on attend. Alors, on relativise, on se dit : « Et puis zut ! » et on vit l’attente en essayant d’en profiter le plus : être le meilleur dans ce qu’on fait, vivre tous les jours comme le dernier, repousser toujours plus loin ses limites… Il reste cependant toujours l’attente de quelque chose de mieux. Car c’est ça la conscience, c’est le rêve. »
Quatorze mois, quatorze longs mois, dans l’attente de quelque chose qu’il le savait allait arriver. C’était la nouvelle vie d’Alexander Hearn. Définir cette vie était simple, il suffisait de lire les mots inscrits sur l’immeuble où il avait acheté tout un étage pour ses affaires : « le quatrième parce que ça porte malheur ». Les mots étaient inscrits en gris foncé sur une plaque blanche :
« Haxel Daner Crane, détective privé. »
Et en dessous le sceau de la Bibliothèque Galactique, seule organisation pouvant donner l’autorisation à un particulier de fouiller dans la vie privée d’un autre particulier.
Il utilisait une anagramme de son nom. Cette vie, il l’avait choisie pour qu’elle dure éternellement s’il le fallait, il ne savait pas quand elle devait se terminer. Il savait juste pourquoi : « mes amis me rappelleront. » Un détective, c’était pratique, il restait dans une certaine activité et ne risquait pas de s’ennuyer, les petits tracas du peuple sont assez intéressants. Ce qui était encore plus intéressant, c’est qu’au bout de deux mois, il avait obtenu un brevet pour intervenir au sein de toutes les entreprises non directement affiliées à l’Alliance. Il pouvait à sa guise pénétrer dans leurs systèmes à condition de passer les protections, il ne pouvait même s’il était découvert plus être arrêté.
C’est ainsi qu’une affaire plus importante que les autres lui était tombée dessus. Une femme seule accusait une confédération marchande de réduire à l’esclavage des habitants de planètes non alignées. Le grain, c’était que cette confédération voulait s’affilier à l’Alliance.
Alex passa des heures devant son écran, une plaque de verre datant de la première génération. Et pendant de longues semaines, il avançait au-delà des barrières, mais il lui suffisait de s’arrêter pour qu’à son retour de nouvelles soient dressées devant lui. Mais, cinq semaines plus tôt, il prépara une nouvelle offensive.
Il se rendit dans le restaurant qu’il fréquentait tous les jours, en face de son immeuble. Il y retrouva la seule personne avec qui il avait une discussion autre que professionnelle.
Sara s’assit devant lui.
-Alors qu’est-ce qu’on mange ? demanda-t-elle.
-Moi, je prends maintenant une omelette et des nouilles. Et jusqu’à nouvel ordre, j’aimerait qu’on m’amène chez moi : le matin et le midi, un sandwich n‘importe lequel et deux cafés et le soir, deux sandwichs et quatre cafés. Toi, tu ne manges rien que je paye.
-Toujours aussi galant, mais est-ce diététique tout ça ?
-C’est nécessaire.
-Ok, noté, j’amène les nouilles et l’omelette.
C’était la première phase de l’offensive.
La deuxième phase s’enclencha dès qu’il entra dans l’appartement, il avait installé un coussin pour s’asseoir et devant, une table basse de verre à laquelle était associé un clavier qui brillait donc sur la table. L’écran de verre était devant toute cette installation. Alex s’assit et commença à pianoter sur la table. Il arriva sur le site de la confédération et commença à intégrer le système, à s’y faufiler par toutes les portes qui avaient été fermées depuis la fois d’avant.
Les premiers jours étaient les plus difficiles, quand il entrait trop loin, le site devenait inaccessible et il devait recommencer du début. Il trouva cependant un moyen de le maintenir actif en le transférant sur un serveur sans nom qu’il avait installé des années auparavant sur une vieille station spatiale. La confédération installa alors face à lui des programmeurs qui travaillaient tout le temps, lui, ne s’autorisait que trente minutes de sommeil toutes les trois heures. Il se rendit vite compte que ses adversaires utilisaient des tactiques répétitives et leur envoya une panoplie de bots qui se renouvelaient en copiant ses pratiques à lui.
Le matin du onzième jour, Sara entra avec sa clé dans l’appartement avec le sandwich et les cafés. Elle le vit qui dormait une couverture sur lui et sur l’écran, un téléchargement était en cours, il en était à 64%. Elle posa le plateau sur le sol et se retourna.
-Tu veux rester ? demanda la voix endormie d’Alexander.
Elle se retourna et le vit couché à présent sur le dos, les yeux la fixant.
« Oui » fit-elle de la tête.
Alex jeta un coup d’œil à l’écran.
-Ca prendra encore deux heures apparemment, dit-il. Alors, Sara, c’est ça ?
-Oui c’est comme ça qu’ils m’appellent.
-Et toi comment tu t’appelles ?
-Pourquoi tu voudrais le savoir.
-J’aimerai juste savoir comment t’appeler au mieux.
-Ok, je laisse tomber, Sara ou Sierra c’est pareil non ? Appelles-moi Sara.
-Eh bien Sara, appelles-moi Alex.
-Comme tu ne m’avais jamais donné ton nom, j’en déduisais au vu de la plaque là-dehors que tu t’appelais Haxel.
-Eh bien, appelles-moi quand même Alex.
-Ok, alors qu’est-ce que tu fais Alex ?
-Oh ça ? Je viens de télécharger la base de donnée d’une confédération.
-Ah toi aussi ? répondit Sara en souriant.
Il s’installa un blanc gênant, Alex semblait perdu dans ces pensées. En fait, c’était juste le genre de personne qui regrettait toujours de se réveiller comme si dormir était un échec et se réveiller était la preuve de cet échec.
-Et tu me racontes ça sans crainte de quoi que ce soit ? demanda Sara.
-Je suis habilité à faire ça. La seule chose que je risque c’est que tu le dises à ceux que j’ai traqué et qu’ils m’envoient un chasseur de tête qui tente de me tuer.
-C’est pas joyeux tout ça ?
-Ca c’est drôle, par contre. Oui, ça serait absolument joyeux d’affronter un mercenaire dans la forêt au nord. Sinon, ta main gauche.
-Quoi ?
-Un jour, j’ai vu que tu portais un gant noir.
-Oui, certainement, alors ?
-Tu joues à quoi ?
-Ca dépend, tu penses pouvoir gagner à quoi ?
-Voyons la dernière fois que j’ai perdu à un jeu que j’aimais, je ne te connaissais pas.
-Donc je choisis ? Eh bien, à vue d’œil tu apprécies les jeux de course. Fly Away donc.
L’écran réagit tout seul, le jeu se lança. Ils enfilèrent des paires de gants et mirent des lunettes noires. Avec ces lunettes qui étaient complètement opaques, on se voyait dans un cockpit et tourner la tête faisait changer de panorama. Les gants y étaient reliés donc ce qu’on se voyait faire, le jeu le recevait comme si on le faisait vraiment. De plus, on ne pouvait pas complètement serrer son poing là où il y avait un objet, les gants opposaient une pression inverse. C’est ainsi qu’on tenait virtuellement le manche.
-Combien de temps pour une course ? demanda Alex. Le message s’afficha à l’écrit devant Sara.
-Deux heures.
-Allons-y.